Un film de Safy Nebbou

Avec Claude Rich, Sandrine Bonnaire, Louisa Pili, Darry Cowl…

Le cou de la girafe, c’est une librairie, celle de Paul, vieil homme de 73 ans, fatigué de la vie, dans un mouroir comme beaucoup, attendant la crise cardiaque qui le tirera de sa léthargie pour l’envoyer au paradis.

Heureusement pour lui, sa petite fille Mathilde, rêveuse, l’entraîne à la recherche de sa grand-mère, l’ex-compagne de Paul, qu’elle n’a jamais vu.

Bien que le thème ne soit pas nouveau (cf. Le vieil homme et l’enfant de Berri), Safy Nebbou tire une joli film, classique certes, mais touchant car plein d’humanité.

Louisa Pili, interprète de Mathilde, est étonnante, naturelle, émouvante.

Sandrine Bonnaire et Claude Rich ne sont pas en reste, même si Sandrine Bonnaire n’est que le personnage secondaire de l’histoire.

Claude Rich, une fois de plus, prouve qu’il est un grand comédien et on peut lire dans son regard ce que l’on lisait dans le regard de Michel Simon dans le vieil homme et l’enfant, ce sentiment que leur vie et leurs rôles diminuent chaque jour un peu plus, nous laissant orphelins de ces immenses talents. Espérons toutefois que Claude Rich aura encore l’opportunité de nous faire vibrer avec de nouveaux rôles.

Petite mention aussi à Darry Cowl, toujours discret comme dans Pas sur la Bouche, mais impeccable.

A voir, plutôt en famille, pour 1h28 de bons sentiments.